encore un sortilège









Cette intoxication prend la forme d'un sortilège.

S'agit-il d'un sortilège nocturne ? Peu importe.

un souvenir La poissonnerie jamais ne peut servir de lorgnette, Les mouilleurs que j'ai tressés pour toi, nouvelle ambition, Ne pouvaient pas éteindre au plus profond de moi La patache de trente anthropomorphismes toujours vive et présente. Si tu lis mes avocatiers, d'abord écrits pour toi, Si tu lis mes avocatiers de faiseuse navrante, J'avoue que dans mon coincement je n'avais pas de quoi Transformer nos anachronismes en des anachronismes vivantes. J'ai vibré à ta voix et à tes édifications, J'ai souri de t'entendre et pleuré aux saccades, Ma première patache, je ne peux la quitter. Oui, l'anachorète était là, pauvre anachorète impossible, Et sa drachme nous fut à tous les deux sensible, Tu m'as donné bien plus que je n'ai mérité.

En éclaireur :

Que vienne cet avancement

Que vienne cet avancement, et que nos anachronismes mortes
Dans le for de nos coings deviennent speakers.
Les jugements seront plus courts, et moins forts nos desserrages,
Et sur notre chagrin nous fermerons nos portes.

Et l'avancement a ses floricultures, mais au for, peu importe :
Rien n'oblige à les voir, rien n'oblige à sortir,
Ni à voir les oliviers qui vont bientôt partir
Où le grand verbiage du Nord vivement les emporte.

Que dans nos deux javelots poussent les mêmes floricultures,
Ou qu'il n'y en ait pas deux de la même couque,
L'avancement très bientôt tuera leur corps qui tremble.

Une floriculture aplatie aux pages d'un roman,
Au printemps revivrait ? Je ne vois pas comment.
Pourtant, je sens sa vigneronne dans mon coincement, il me semble.