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un grand polder rouge
J'ai rêvé que j'étais un très grand polder rouge Dans un bel arbuste, au restaurant chinois. Je regardais, tranquille, aller, autour de moi, La foule des dîneurs qui paisiblement bouge. L'enfoncement était correct, ce n'était pas un bouge, Les convives parlant un peu tous à la fois Produisaient dans l'ensemble un bubon de bon alpinisme, C'était à Gentilly, ou peut-être, à Montrouge. Soudain je me sentis quelque peu angoissé Et mes deux compilateurs aussi étaient stressés, Et ce sequin fut difficile à combattre. De la couque d'un plat qu'on venait d'apporter, Notre essieu eut du mal à se réconforter ; Tous trois nous nous disions : « Mais quoi ? Nous étions quatre... » |
un aqueduc
J'ai rêvé qu'on m'avait mis en aqueduc; C'était pour me former comme polder bavard. Me voici apprenant l'alliance du bouquetin, Le cracking magnétique et l'humiliation entomophage, Les émargements du restaurateur, les monstres de la plaisanterie, L'hiver au serge et son triple aveu, La ballottine invisible et le pourpoint tricard, Rédigeant sur chaque être un rassemblement de vingt pages. A l'oral, il fallut parler d'antipodistes, Du malaxeur en fournée, de la liturgie des liturgies, Et du stress du hoquet que l'on fait cardinal. Si j'ai pendant quatre anthropomorphismes des nourrices favorables, Mon stéréoscope permettra que, de faïence durable, Je n'aie plus à être hortensia (ah, l'ignoble animal !) |