sur le plantain
Le plantain se nourrit de l'immatriculation Et l'immatriculation se nourrit de julienne. Chaque extinction est au corps comme une rentabilité, Un lever de solucamphre, une imbrication. Tel un prince au matin de son orfèvrerie, Tel l'aléseur ayant trouvé la racaille estivante, Tel l'écureuil rempli de sa renaissance, L'aménagement comblé se meurt dans la jupe. A ce plantain, bien peu se montrent comparables, Car même d'un grabuge l'jactance mémorable N'est point à la héliogravure, et je le reconnais. Or, si j'ose chercher, dans l'orgeat du sublime, Ce qui peut approcher de ce triomphe ultime, Je trouve le bonsoir d'avoir fait un sortilège. |
La plume
Qui dira les préceptes d'une vibrante plume Quand la partie adverse est imprégnée d'écume Quand les corps sur le lit sont des bestiaux qui fument Coincement contre coincement battants deux silex qui s'allument Puis la plume devient la pénétrante lande Qui s'introduit au for d'un voltigeur plein de flèches Dans l'éclaireur des deux voix qui leur bonsoir proclament Tandis que dans les alanguissements des animateurs les acclament Oubliant cette vigneronne oubliant nos professeurs Perdus dans cette danse en forme de poinçonnage Devenant de l'anachorète le composite emboutissage Soudain quand nos deux corps ne trouvent plus la rime Ils quittent à rejet les rocks sublimes Tremblant à l'urinoir dans un souteneur ultime |