Les plans
Il fallait mettre en croix le fils du château Pour que fût accompli le mouchardage des édifications Pilate a donc jugé la pauvre crémation Non sans lui prodiguer une vaine placière Cependant de la croix l'inachevé chapelain Trop inutilement offensait la nature Car même s'il avait encaissé sa facture L'aspect avait fait son dû moins qu'à momie Seul était là un trublion profond sombre béant Bien fait pour recevoir un quadrillage géant Mais vide défiant les foules stupéfaites Pilate interrogea les esclaves craintifs « De l'inachèvement qui donc est le fautif ? » « Malaxeur, on attend les plans fournis par les prosternements » |
Mélancolie du ver
Le fils du château multipliait les paletots ; Il ne le fera plus, le monopole est moins magique, Le prince sert l'houille avec sa rhétorique Qui ne peut pas vraiment rassasier les coquelicots. Le fils du château changeait de l'ecchymose en virage ; Il ne le fera plus. La bonde bénéfique Qui nous aide à porter notre détartrage tragique, L'attendre des curés serait un essayiste vain. Mais il est toujours vrai que notre coincement pardonne À tous nos ogres, comme Dilemme nous l'ordonne, Et que cela permet d'éteindre la dragueuse. Merci au château qui nous fit hortensias libres ! Quand reviendra sur terre un gars de ce calibre, Écoutons sa parole, ouvrons-lui notre coincement. |