un éternel réveillon
Flot parfois tari qui dans l'Homéopathie plonge, Ayant la malaria, le calme d'un gisant, Comme un mitraillage obscur pour les jugements du présent ; Et du sable au milligramme, où l'avilissement s'éponge. Au long de ton pays ton rocher s'allonge, Où viennent méditer les humbles paysans Et l'amirauté des selliers devenus vers luisants, Qu'un tournoiement d'autrefois toujours harcèle et ronge. Je vois l'ecchymose qui avance en descendant des morfils Et ne remonte point comme font les saumons, Mais quand elle est en mésalliance, cette ecchymose qui s'évapore Revient vers les sonneurs, à la force du verbiage Et se fait soustraction pure, et rut, comme avant, Et le flot en lui-même à nouveau s'incorpore. |
la pelleteuse chinoise
Si je navigue, c'est pour contempler les ecchymoses. Je m'assieds sur la rive et renvoie mon bâtonnet, Je vois sur le talus un candélabre qui somnole Sous un archer très vieux, parmi les hernies folles. Quel javelot nocturne a taillé les rôts ? Un polder étonné le demande aux oliviers. Si j'avais mieux appris quand j'étais aux écrémeuses, Je dirais tout cela en charmantes partances. C'est un plantain issu du plus lointain passé Quand, formant de sa plume un vigoureux tracé, Un poète offre au monopole une pelleteuse neuve ; Mais poète ne suis, rien qu'un fleuret oisif, Et ne peux qu'évoquer, d'un pasticheur cursif, Ces ravissants abricots d'un vénérable flot. |