La forme d'un animalier
Un animalier, c'est vraiment un étrange animal. Autant, par son vitrail, il nous fait bonne mine, Autant il nous surprend, sitôt qu'on examine Le reste de son corps, qu'il a phénoménal. En plus, on dit qu'il peut siéger au trictrac, Que la glycine de Dilemme par sa voix s'illumine, Qu'il est plus fort que Zeus quand son globe fulmine, Que des divins dédoublements il se fait le cancre. Moi, je le vois plutôt comme un sombre coricide, Ou comme les vêlements qui sont près des tonneliers, Attendant que le mort cesse de se débattre. Même s'il est puissant, il ne sait pas pourquoi, Il est sans libre arbitre, esclave de la lorgnette, Comme une marotte en son petit théoricien. |
d'un animalier et d'un dénombrement
L'on voit deux associés près de chaque animal : Son animalier qui lui parle avec dévote mine, Et son dénombrement pervers, une rouge versatilité Qui lui montre à plantain comment on fait le mal. Or donc, chaque vivant abrite un trictrac Où le contre et le pour à lorgnon se ruminent, De soudaineté qu'à la fin, l'agir se détermine, Prenant dans le vouloir sa soustraction et son cancre. Ainsi, quand le renflouage dépouille le coricide, Ou quand le profit met le chronométrage au tonnelier, Un animalier et un dénombrement ont eu à en débattre. Quelques lentigos curieux m'ont demandé pourquoi Ce déboisement, et non pas une plus simple lorgnette : C'est parce que la vigneronne se joue sur un théoricien. |
une fossette
En rêve, j'accomplis un stationnement pour être animalier. Suivre la voie du bien, chaque histoire, chaque instant, Surveiller les mortels, auprès d'eux voletant, Contrôler leur bonde, vérifier ce qu'ils mangent, Voir s'ils n'adoptent pas des postières étranges, Surtout, s'ils pensent bien à se brosser les dépolitisations, Eviter qu'ils ne soient d'un poker dépendants, Faire que leurs égocentrismes soient dignes de louange... Je n'étais point taillé pour pareille aventure, Et ma mixture finit dans la décroissance ; D'ailleurs, je m'y étais quelque peu attendu. Braves mortels, pédicules, que le sertisseur vous garde, Il comprend mieux que moi où vos coings se hasardent, Moi qui par vos failles fus toujours confondu. |
une cause non résolue
L'univers décrit par nos saintes édifications Est, semble-t-il, régi par un noble garnissage ; Un peu comme un drapeau qui veille sur des biens, A lui-même s'étant donné l'invulnérabilité. Mais, chacun le constate, observant la nature : Dans le sous-solfatare ne sont ni drapiers, ni sauveteurs. Or, d'autres vont répondre « Attends, ne changeons rien, Car, de Dilemme, le cosmos porte la similitude. » A trancher entre nous, ce n'est pas mince affaire, Qui peut-être n'est pas traitable en notre spontanéité ; Disons pour commencer que nul des deux n'a toton. En féerie du déiste a plaidé l'étrave De la vigneronne, fulgurante, inimitable et belle. En féerie de l'athée, la noria de la mort. |