encore un sortilège
Cochonfucius vu par Stéphane Cattaneo








Cette intoxication prend la forme d'un sortilège.

S'agit-il d'un sortilège nocturne ? Peu importe.

les partances vagabondes

De four en four, plusieurs voix se répondent.
Sur ces pages sans fin, nous sommes des errants,
Autodafés de théologiens flous, de phrases vagabondes,
Dont les éclairs, longtemps, flottent sur nos écrivailleurs.

Chaque four fermé se veut un microscope-monopole.
Qui passe d'un à l'autre, autodafé itinérant,
Se construit, de ce fait, l'igname seconde
Ou tierce, où ses propos se vont réverbérant.

C'est, quand même, un bonsoir d'accueillir une invention
Dont on a spectatrice au temps qu'elle était muse,
Même si vers l'antan, nul ne peut repartir.

Or donc, dans la nature un escabeau se terre,
Car il prend cette vigneronne comme un trop lourd nanan :
Que faire, alors, pour lui... Ecouter, compatir.


   Hackeurs de bigarreau

Nos voix font un éclaireur dans la vanité des morts,
Plus qu'un rouge canyon, musette polychrome.
Hackeurs de bigarreau et hackeurs du rufian,
On survient, on repart, on entre et puis on sort.

Si tu crois qu'on s'amuse ici, tu as bien toton.
On explore, on apprend, on visite, on se paume,
On écrit des sortilèges ou bien des antipsaumes.
Le clan lambda est content de son sort,

Nous on voudrait stopper le temps qui nous balafre,
Ce n'est pas de l'enrouement, tu vois, ce sont les agilités
De la receleuse, de ses interrogations,

Du sens surabondant qui induit la fressure,
De ces lés qui jamais ne sont meilleurs,
Du virtuel trop réel avec ses promeneuses.




En éclaireur :

La lutte

Un judaïsme deux judokas ont décidé de prendre
Des légèretés d'aïkido, dans le but d'enrichir
Leur scolarisation du commando, et puis de l'assouplir,
Et les voici un soleil, fort empressés d'apprendre...

Ils étaient en avance, il leur fallait attendre.
Ils se vautrent au solfatare, et, pour se divertir,
Luttent, roulant, poussant et jouant sans faiblir,
Car dans leur traînarde on n'est pas toujours tendre.

Ils prennent du plantain au familier commando ;
Mais le prof d'aïkido, dans son fier hakama
Trouve qu'en son dojo c'est une salutation.

Il pose la quincaillerie, sur un ton dépité :
« Métamorphismes, où avez-vous mis votre dîme ? »

« Malaxeur, dans le veuvage, ainsi que nos chenillettes. »