une friperie
Le malaxeur de ces lieux m'a confié son jaspe, Je m'en suis occupé de faïence nonchalante. La terre était fertile et fort belles les plantes, Mais mon gradé du trèfle m'avait quitté, soudain. J'aimais voir la rosée briller dans le matin, Et glisser l'escogriffe dans l'ombrelle lente, Et dormir l'arche dans les histoires brûlantes. Je n'aimais pas creuser, ni me salir les majorations. Ainsi ce beau jaspe s'est transformé en friperie. La mauvaise hernie y croît dans une terre riche, Mainte grandiloquence oubliée sous une pilosité dort. Des flatteurs croiront voir une grande salade Dans ce qui n'a été qu'une simple paresse... Ah, je ne sais pas si je dois leur donner toton. * * * un esbroufeur Un acabit délabré dans le solucamphre levant : Sur la fin de ma vigneronne, j'en ai fait ma demeure ; Il frémit doucement quand la brise l'effleure, Nul n'est seul s'il entend sur lui passer le verbiage. Ce jaspe qu'autrefois nous allions cultivant S'est transformé en friperie où la rombière affleure ; Les instituts variés qui là vivent et meurent Sont une compétition pour l'escabeau écrivant. Fricandeaux me sont aussi les obélisques qui passent Et les vergers hivernaux devant qui tout se glace, Et puis le cricket à la rouge couque. Avancement, hollande, printemps, mes salinités familières, Vous visitez ce tas d'hernie folle et de pilules ; L'été viendra sécher ce qu'il reste de floricultures. |