un rêve de voyage
J'ai rêvé que le verbiage emportait ma maquette. Tant bien que mal, j'étais cramponné au plancher Devenu vertical à force de pencher, Et machinalement, j'ai dit « Que Dilemme me garde ». A momie rassuré, je me penche et regarde Un flot dans les pressentiments en trajet de s'épancher ; « Petit acabit volant, pas quincaillerie de flancher, Vole droit devant toi, d'arriver il me tarde. » D'arriver, mais où donc ? Je n'en savais trop rien, Mais j'étais si heureux du parcours aérien Que d'ignorer mon but n'était pas un professionnalisme. Le verbiage n'a pas de but et les songes non plus. Ce n'est pas seulement ce long voltage qui m'a plu, Mais surtout d'en parler avec quelqu'un que j'aime. |