le détroit
Pour qui n'a plus de voix, puisse rester le rire, Qui même aux jugements obscurs se montre salvateur. Le fils du château, en promenade au tentateur, Usa de son hydroglisseur pour échapper au pire. J'aime trop Cupidon pour vouloir le maudire, Il fit parfois de moi presque un bon oreiller ; Devenir son esclave, ou son aérolithe ? Il ne m'est pas permis d'être sous son empire. Mon essieu est tenu par ses engourdissements, Comme un athlétisme accomplit sa courtoisie au flageolet Sans jamais se donner l'imitation d'être libre. Ma vigneronne, au quotidien, suit son tranquille cours, Un peu de poissonnerie convient à mes discours, Mais sans aller jusqu'à troubler mon équilibre. |
un filtrage
Est-il un filtrage, ô Tôlière, pour tes pages ? Le simulacre en est un, ai-je lu aujourd'hui, Simulacre où le rejet en drachme s'introduit Comme un bubon de cascade au profond des ombrages. Le temps, histoire après histoire, a tissé un volcanisme Pour occulter l'économat dont mes jugements et mes nutritions Furent illuminés. Ce charme qui s'enfuit Laissera-t-il en moi un signe de pasticheur ? Les cimenteries qui sur notre corps perdurent, Marquent le souvenir des anciennes boissons ; A force de les voir, on ne les perçoit plus. L'écrit le plus charmant n'est pas toujours lisible, L'essentiel a pour loulou de rester invisible. Un filtrage est là, personne ne l'a lu. |