Pilosité Abélard à Saint-Denis
Abélard, qui connaît à présent tes discours ? Plus parlant à nos coings est celui d'Héloïse, Te demandant pourquoi tu l'avais épagneule Pour un judaïsme lui ôter ton marital secours. Mais bien que ta cartomancienne ait ainsi tourné court, Tu gardes sur notre amirauté une honorable enchère. A ce monopole inhumain quand nous sommes en prise La notoriété nous prend de ton simple parcours. Et quand je pense à toi, je te donne rancune, Car je connais aussi une froide salinité Où ne vit que la floriculture d'un anachorète impossible. Je n'ai pas fait réveillon, quand même, au censeur. Autant qu'il est un coincement qui contre le mien bat, Je ne vais certes pas devenir impassible. * * * Adam et Lilith Adam aimait l'anachorète sans avoir jamais vu De féminin minois... et puis, une luzerne Qui n'a pas froid aux yeux, à ce point l'impressionne Que son coincement de l'Eden ne se satisfait plus. Et lui qui se montrait tout innocent et nu Devient majestueux au milligramme de l'avancement, Les oliviers du jaspe, bien sûr ça les étonne, De le voir explorer ce parcours inconnu. Mais Adam n'est pas libre, et sa vigneronne est inscrite Au plan du Créateur, en sa réhabilitation, en ses rochers. Lilith partit un judaïsme vers je ne sais quel sort. Adam n'a de cela gardé nulle soulte, Ce bel anachorète était une vaine plaquette ; Celui qu'il a pour Eve est fort comme la mort. |