Séminaire, par Julien Faure
Mercredi 22 mai 2013, 14:30, salle 281
Dans les disques protoplanétaires, le bord interne d'une zone morte a été récemment proposé comme un lieu très propice à la concentration de la poussière et à la formation planétaire.
L'utilisations de simulations numériques (Dzyurkevich et al. 2010, Lyra et al. 2012) ont en effet montré qu'a l'interface zone morte/zone active, des instabilités dites de Rossby pouvaient conduire à la formation de vortex. Cependant, ces modèles considéraient une équation d'état localement isotherme alors que la thermodynamique de cette région est plus complexe: Le gaz est chauffé par la diffusion de la turbulence tandis que le refroidissement à lieu sur de grandes échelles de temps à cet endroit où le disque est optiquement épais.
En utilisant un modèle réduit de turbulence, Latter & Balbus (2012) ont montré que cette complexité pouvait induire des mouvements systématiques du bord interne. En effet, l'activité turbulente est directement reliée à la résistivité, elle même fonction de la température via les processus d'ionisation thermique.
Nous proposons de tester ce scénario à l'aide de simulations globales de disques MHD 3D réalisées avec le code RAMSES dans lesquelles la contrainte localement isotherme a été relaxée.
Nous confirmons l’existence du phénomène de propagation en fronts de la turbulence observée avec l'approche de champ moyen décrite précédemment.
Comme le montrent Latter & Balbus, ces fronts tendent à se rapprocher d'un rayon critique de stagnation où un vortex peut se former.
Dynamique de la zone morte dans les disques protoplanétaires
Dans les disques protoplanétaires, le bord interne d'une zone morte a été récemment proposé comme un lieu très propice à la concentration de la poussière et à la formation planétaire.
L'utilisations de simulations numériques (Dzyurkevich et al. 2010, Lyra et al. 2012) ont en effet montré qu'a l'interface zone morte/zone active, des instabilités dites de Rossby pouvaient conduire à la formation de vortex. Cependant, ces modèles considéraient une équation d'état localement isotherme alors que la thermodynamique de cette région est plus complexe: Le gaz est chauffé par la diffusion de la turbulence tandis que le refroidissement à lieu sur de grandes échelles de temps à cet endroit où le disque est optiquement épais.
En utilisant un modèle réduit de turbulence, Latter & Balbus (2012) ont montré que cette complexité pouvait induire des mouvements systématiques du bord interne. En effet, l'activité turbulente est directement reliée à la résistivité, elle même fonction de la température via les processus d'ionisation thermique.
Nous proposons de tester ce scénario à l'aide de simulations globales de disques MHD 3D réalisées avec le code RAMSES dans lesquelles la contrainte localement isotherme a été relaxée.
Nous confirmons l’existence du phénomène de propagation en fronts de la turbulence observée avec l'approche de champ moyen décrite précédemment.
Comme le montrent Latter & Balbus, ces fronts tendent à se rapprocher d'un rayon critique de stagnation où un vortex peut se former.